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sait des collectes, soit pour son ambulance, soit pour celle du Théâtre-Français, remit cent francs au comité.

En même temps, les dons affluaient nombreux de tous les amis de la Comédie-Française. Émile Augier, Gondinet, sont au nombre des donateurs ; M. de Kératry, préfet de police, envoya 500 francs.

Les envois d’argent jusqu’à l’armistice devaient dépasser 17.000 francs.

Avec les difficultés de plus en plus grandes de la vie matérielle pendant le siège, les approvisionnements de l’ambulance devinrent naturellement difficiles. Le 18 octobre, Ed. Thierry demandait à la municipalité de lui vendre des pommes de terre. « La municipalité, répondit l’adjoint Méline, en vendra peut-être dans quelques jours et elle en avertira la Comédie-Française pour lui être agréable. » Mais une demande de Léon Guillard, qui se prodigue sans compter pour assurer le bien-être des malades, n’a pas le même succès : « Mon cher Guil-