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tacles, nous pourrions mettre à la disposition de la Société internationale notre péristyle et nos grands foyers. Plusieurs de nos dames se chargeraient de recueillir tout ce qui serait nécessaire en literie. Les médecins du théâtre ne refuseraient pas leurs services, et je crois que, nulle part, les blessés ne recevraient de soins plus empressés et plus intelligents qu’au Théâtre-Français.

« Je vous soumets cette idée, Monsieur le Ministre ; si elle obtient votre approbation, veuillez autoriser le Théâtre-Français à la communiquer à M. de Flavigny et à le prier d’accepter pour la Société internationale une ambulance qui portera le titre d’ambulance de la Comédie-Française.

« Veuillez, etc.

« Édouard Thierry. »

Cette lettre, si touchante dans sa simplicité, fut aussitôt suivie d’une autorisation ministérielle et de remerciements émus du comte de Sérurier,