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régime déchu. Mais parmi les plus acharnés à maudire Napoléon III, que de républicains de fraîche date, que de gens qui restaient les obligés de l’empire à qui la reconnaissance eût dû, tout au moins, imposer le silence !

Aussi est-ce à l’honneur du grand artiste et de l’homme de cœur que fut Got que nous publions une fois de plus la lettre qu’il écrivit au sujet de cette représentation[1] :

« À Monsieur Charles Valois, l’un des membres organisateurs de la représentation de la Comédie-Française au bénéfice de la Société de secours aux victimes de la guerre, par le Comité des gens de lettres.

Monsieur,

« Je descends de garde aux remparts et me

  1. Ces lignes étaient écrites quand ont paru les mémoires de Got. Cette lettre y est reproduite ainsi qu’une réponse de Coquelin et des commentaires du Figaro (21 novembre 1870). Ces paroles de Got sont si empreintes de dignité et d’indépendance qu’il nous a semblé néanmoins indispensable de les faire figurer dans cette étude.