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2e partie. — Adagio de Mozart ; L’expiation (M. Berton père) ; Stella (Mlle Favart) ; Chansons (Coquelin aîné) : Joyeuse vie (Marie Laurent) ; Patria (musique de Beethoven)[1] (Mme Gueymard-Lauters).

Le 3 novembre, seconde matinée à la Porte-Saint-Martin, au bénéfice des victimes de Châteaudun, dont l’héroïque défense excite l’enthousiasme.

Le 4 novembre, au Français, soirée également au bénéfice des victimes de Châteaudun (Andromaque, les Cuirassiers de Reichshoffen, les Pigeons de la République, qu’Eugène Manuel venait d’écrire).

  1. Beethoven va souvent figurer en effigie dans les programmes avec cette poésie :

    Là-haut qui sourit,
    Est-ce un esprit, est-ce une femme ?

    Victor Hugo a appliqué ces vers des Châtiments à une musique de trivialité manifeste, qu’il a, le plus sérieusement du monde, attribuée à Beethoven. Pendant plus de vingt ans, cette hérésie est passée inaperçue. Ce n’est que ces dernières années que le Ménestrel a signalé cette erreur grossière et retrouvé le malheureux « air de Beethoven » dans un mauvais vaudeville du milieu du siècle dernier.