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susceptibles de propager les incendies. L’habit noir, sur la scène comme dans la salle, souvent même les costumes de théâtre sont remplacés par l’uniforme de garde national. Au milieu des représentations, les artistes donnent lecture des dépêches sensationnelles que l’on vient de recevoir. Les spectacles doivent être terminés avant 10 heures et demie, heure où les sonneries du couvre-feu plongent Paris dans le silence et l’obscurité.

Le 25 octobre, jour où la Comédie-Française rouvrait ses portes, l’état du personnel était le suivant :

Sociétaires présents à Paris : Got, Maubant, Coquelin aîné. Talbot, Lafontaine, Leroux, Mmes Favart, Brohan, Jouassain, Riquier, Ponsin, Dinah Félix, Émilie Dubois, Victoria Lafontaine.

Pensionnaires présents : Chéry, Gibeau, Garraud, Prudhon, Charpentier, Mazudier, Coquelin cadet, Seveste, Barré, Laroche, Tronchet, Masquiller.

Mmes Llyod, Agar, E. Fleury, Marquet, Tho-