Page:Labarthe - Le Théâtre pendant les jours du Siège et de la Commune, 1910.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mignon, Zampa[1]. Le 3 septembre, une très intéressante reprise de la Servante maîtresse, avec une admirable interprétation, Melchissédec et Galli-Marié, passa inaperçue. Le 5 septembre, les affiches mentionnaient « relâche », sans indiquer une époque de réouverture.

Les représentations de la Comédie-Française n’ont pas un sort meilleur que celles de l’Opéra. Le Lion amoureux y tient la place de la Muette, pour faire réaliser quelques médiocres recettes. Mais les autres ouvrages, le Duc Job, Une Fête sous Néron, Mlle de Belle-Isle, malgré des à-propos de circonstance, ne parviennent pas à attirer un nombreux public.

Le 4 septembre, on avait affiché Mérope et le Menteur. « À quatre heures, dit le registre journalier du théâtre, la Chambre, après avoir

  1. Le directeur de l’Opéra-Comique reçut, le 20 août, une lettre du fils de Hérold, qui regrettait que la reprise de Zampa eût lieu en présence de nos désastres. Il abandonnait les droits d’auteur à la Société internationale des Secours aux blessés.