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Le Théâtre-Français[1] avait son personnel artistique au grand complet : Got, Maubant, Leroux, Talbot, Lafontaine, Coquelin aîné, Mmes Brohan, Jouassain, Favart, Riquier, Ponsin, Emilie Dubois, Victoria Lafontaine, les éminents sociétaires avaient pour partenaires Prudhon, Garraud, Thirion, Seveste, Coquelin cadet, Laroche, Barré…, Mmes Agar, Llyod, Croizette, Reichemberg…

À la salle Favart, le bon répertoire du vieil opéra comique : l’Ombre, Martha, Bonsoir Monsieur Pantalon… avait pour interprètes, j’allais écrire pour défenseurs, il n’en avait pas encore besoin, Capoul, Achard, Montjauze, Mmes Foliari, Marie Roze, Galli-Marié…

Le Vaudeville donnait l’Héritage de M. Plumet, avec Brindeau et Mme Chapuy ; au Gymnase, on jouait Fernande, de Sardou, avec Landrol et Mme Pasca. À l’Ambigu, un gros mélodrame

  1. G. d’Heylli a publié, dans le Correspondant de 1885, une étude des plus intéressantes sur la Comédie-Française pendant le siège et la Commune.