d’abandonner ses fonctions. Voulant à tout prix sauvegarder les intérêts de ses camarades, Pacra obtint de J.-B. Clément, délégué de Montmartre, l’autorisation d’administrer l’Eldorado en société avec tout le personnel artistique. Cette association toute confraternelle eut une réussite complète. Les recettes partagées entre les artistes tarent presque brillantes malgré la période tourmentée que l’on traversait.
Mais les derniers jours de la Commune, les plus terribles que Paris ait vécus dans l’histoire
datent à peine du septembre, qui sont bafoués en langage encore plus familier dans ces couplets également au répertoire de Pacra :
Tu dis, Poulot, que tu aim’s la République ?
T’es employé, tu voudrais d’ l’avancement
Et, fidèl’ment tu chang’s de politique
À chaqu’ fois que chang’ le gouvern’ment.
Servir la France est d’un bon patriote,
Mais blanc ce soir et demain sans culotte.
Ta politiq’ est cell’ d’un Arlequin :
Ce n’est pas cell’ d’un vrai républicain !
Nous avons cité ces rimes sans prétention, mais où l’esprit et l’idée ne manquent pas. C’était la vraie chanson, dans toute sa bonhomie, elle nous ramène bien loin des obscénités du café-concert contemporain.