Page:Labarthe - Le Théâtre pendant les jours du Siège et de la Commune, 1910.djvu/111

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il faut même citer une première, Racontars de merlans, de Gosserand et Kriésel, un acte joué aux Bouffes, dont le titre n’éveillera pas la curiosité.

Les cafés-concerts, de leur côté, reprennent leurs représentations maintes fois interrompues pendant le siège.

Cependant la signature du traité de paix, l’entrée des troupes allemandes arrêtent encore tout essor de vie théâtrale. L’arrêt est absolu du 26 février au 4 mars.

Les représentations reprennent ensuite leur cours, une première est même donnée aux Délassements le 5 mars, Contes de fées, fantaisie en 4 actes de Bloch et Oswald, et Garçon, l’addition, un acte de Devanne.

Mais la tournure que prennent les événements, les menaces de guerre civile enlèvent, peu à peu, l’espoir prématuré de meilleurs jours.

Le 18 mars, la Commune est proclamée, et le lendemain, la plupart des théâtres restaient fermés ; l’agitation révolutionnaire, en même