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die de Léon Halévy ; les Deux Aveugles et les Saltimbanques ; le Palais-Royal donnait les Diables roses. Le 18, on joue, aux Bouffes, sans grand succès, la Princesse de Trébizonde. Délaissant l’opérette qui semblait, étrange aberration, comme une évocation du régime déchu, on donne, quelques jours après, le Roman d’un jeune homme pauvre, avec Febvre et Marie Brindeau. Le Gymnase annonce une reprise de Froufrou ; la Gaîté reprend la Chatte blanche, dont le succès de mauvais aloi résiste décidément à tous les événements. Le théâtre Cluny donne une représentation de l’Aventurière avec Mlle Duguéret et Saint-Germain et, quelques jours après, Don Cézar de Bazan avec Frédérik Lemaître. L’éditeur Lemerre organise des matinées à l’Ambigu, Taillade et Dumaine y jouent le Cid, Francisque Sarcey y fait des conférences où des allusions politiques par trop répétées sont médiocrement goûtées du public. Les Menus-Plaisirs donnent les Maris à la campagne, on répète les Misérables à la Porte-Saint-Martin.