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NOTES.


la lecture du testament de Louise Labé et d’autres pièces, que Louise laissa sa fortune à ses propres neveux, Jacques et Pierre Labé, fils de son frère François Labé, et que c’est elle et non son mari qui leur substitua l’Aumône générale.

L’erreur commise par Pernetti ou par son ami M, Besson au sujet de l’héritage arrive à l’Aumône générale est bien excusable, puisque, déjà en 1583 (6 juin), on trouve la mention suivante :

« Noble Claude Berthier, conseiller du Roy au Parlement de Grenoble, tant en son nom que de Dlle Antoine David, sa femme, tient certaine maison que fut d’Ennemond Perrin et après des frères Labé et par le dit Perrin donné après la mort des dits frères Labé à MM. les Recteurs de l’Aumône générale, desquels les dits Berthier et sa femme l’ont acquis et icelle maison sise, » etc.

Peut-être en testant comme elle l’a fait, la veuve d’Ennemond Perrin a-t-elle simplement exécuté les volontés de son mari.


P. 123, l. 8. — Claude de Rubys a raison quand il nous dit qu’il n’était pas poète, et nous aurions préféré qu’il nous eût conservé les vers de Maurice Scève, de Taillemont et de Louise Labé, si elle figura dans les « doctes tombeaux. »


P. 123, l. 18. — Voir Histoire générale du Dauphiné depuis l’an M de N.-S, jusques à nos jours, par Nicolas Chorier, avocat du Parlement du Dauphiné, à Lyon, chez Jean Thioly, M DC LXXII, t. II, p. 575.


P. 126, l. I. — Le testament de Gabriel de Saconay est du 12 avril 1577, et un codicille y fut ajouté : au domicile du codicillant, à Brindas, le 27 juin 1580. C’est le 13 août de cette même année qu’Anne de Severet, veuve d’Aymé de Saconay, frère du chanoine, agissant en qualité de mère et tutrice de Théode de Saconay, héritier universel, fit demander l’ouverture du testament de son beau-frère, décédé au chapitre de l’Église de Lyon, le 3 août 1580.

Tous les ouvrages de Gabriel ont été imprimés de son vivant, à l’exception du dernier, qui ne paraît pas avoir été donné à