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NOTES.


dans l’accord de 1558, puisque la première, c’est-à-dire la veuve de Jacques Humbert inconnue à Cochard, était prénommée Guillermie ou Guillermette en latin Guillerma. D’autre part, en 1515, nous trouvons Labé propriétaire d’une vigne « qui fut de Benoît Compagnon » et qui est confinée par deux parcelles de terre relevant de deux directes différentes, parcelles dites l’une de Benoît Deschamps, l’autre de Benoît Compagnon. Benoît Deschamps et Benoît Compagnon forment évidemment une seule personne dénommée différemment dans chacun des deux registres de Directes.

En rapprochant ces indications, on a le droit de penser que la vigne de Labé lui venait de sa seconde femme, Étiennette Roybet, alias Deschamps, alias Compagnon, et par conséquent que son mariage avec elle existait déjà en 1515 ; mais, comme dans les dénombrements antérieurs à 1515, la terre de la Gela ne figure pas parmi ses propriétés, il faut croire qu’il ne la possédait que depuis peu.


P. 38, l. 28. — Bien qu’à cette époque le tènement de Bellecour fût encore une propriété privée, il se prêtait tout particulièrement à ces exercices. Dans le Dialogue de deux escoliers, imprimé en 1583 à la suite de la Pratique de l’orthographe françoise, avec la manière de tenir livre de raison, etc., par Claude Mermet, on lit : « Je m’en voy jusques en la place de Belle-Cour, pour y voir piquer des chevaux par un écuyer italien nouvellement venu en ceste ville, lequel s’en acquitte fort dextrement. » (P. 109.)


P. 39, l. 29. — Mellin de Saint-Gelais, fit des vers « Pour des chevaliers que des masques vestus en amazones menoyens sur les rangs au tournoy de la royne Catherine, en 1548. »

Mon ami, M. de Berluc-Pérussis, veut bien me faire remarquer qu’un siècle plus tard eut lieu à Die un tournoi en tous points semblable à celui que je crois avoir été tenu à Lyon en 1542 :

« En juin 1681, m’écrit-il, la noblesse protestante de Die simula le siège de la maison de Chamarges, appartenant à M. Ducros, petit-fils d’un conseiller au Parlement.

« On feignit une lettre de cachet, que M. de Sallières, com-