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NOTES.


primer la traduction de l’Iliade dont le Privilège est du 25 juillet 1553. » (Voir Olivier de Magny, par Jules Favre. — Paris, Garnier, 1885.)


P. 26, l. 7. — Dans les actes relatifs au père, aux frères et aux neveux de Louise Labé, on trouve Charlieu, de Charlieu, Charlin ou Charliu, Charly, Charlie, Cheylieu et Chirrieu. La forme généralement usitée par les biographes modernes est Charly. J’ai cru devoir adopter celle de Charlieu, la plus ancienne et la plus fréquente. Le nom de Labé est écrit également de diverses manières : Labhé, Labé, L’Abbé et même Labe. Toutefois on ne saurait hésiter sur l’orthographe de ce nom, Louise ayant signé son livre et sa lettre à Clémence de Bourges Labé.

Voir à l’Appendice les renseignements complémentaires sur la famille de Louise Labbe.


P. 26, l. 13. — « Un acte de 1524, dit Cochard, m’apprend que Charlieu était veuf d’Antoinette Deschamps alias Compagnon ; qu’il en avait trois fils, Barthélémy, François et Mathieu ; ainsi Louise n’est née que postérieurement et d’un second mariage. » (Œuvres de Louise Labé. Éd. de 1824, note de la page XXVIII.)

Le savant et consciencieux Lyonnais doit être cru sur parole, quand il nous dit avoir vu cet acte, que je n’ai pas retrouvé ; mais je m’explique difficilement, de la part d’un chercheur aussi prudent, la dernière partie de sa note. Puisqu’il connaissait seulement le mariage de Charlieu avec Étiennette et puisqu’il en supposait un autre, cet autre pouvait être antérieur, aussi bien que postérieur. Ensuite, de ce qu’un acte mentionne les trois fils d’une femme, il ne s’ensuit pas absolument que cette femme n’ait pas eu de fille, surtout à une époque où les filles tenaient si peu de place, du moins dans les actes.


P. 26, l. 16. — D’une part, dans l’acte de 1524, cité par Cochard, la femme dont Pierre Labé était veuf à cette époque et que ce biographe croit être la première s’appelle Étiennette Deschamps alias Compagnon. Cette Étiennette est évidemment la « femme en deuxièmes noces, » qui est appelée Étiennette Roybet