III.
LA FAMILLE DE BOURGES.
e père de Clémence de Bourges, noble
homme Claude de Bourges, seigneur de
Myons, visiteur des gabelles du sel, général des finances du Piémont, alias de Bourgogne, semble être le descendant d’un « magistri Petri Burgensis » qu’on trouve marié, en 1405, à une
Marguerite, fille d’un riche boulanger, « Odetus Durandi
paneterius, » déjà établi à Lyon en 1353.
De son mariage avec Françoise de Mornay, Claude de Bourges avait eu, entre autres enfants : Clémence, à qui la Belle Cordière dédia ses œuvres, et Louise, mariée à un gentilhomme du Dauphiné, Gaspard de Saillans.
« Clémence de Bourges, la perle des demoiselles lyonnoises, nous dit Du Verdier, employa sa jeunesse à l’exercice de la poésie et de la musique, et eut l’esprit accompagné de tant de beautés, que le feu sieur Du Peyrat, gentilhomme doué de toutes les bonnes