VI
LA BELLE CORDIÈRE. — SA SOCIÉTÉ. —
LES GENS DE LETTRES. —
PUBLICATIONS DE SES ŒUVRES.
andis que son nom et sa personne étaient
ainsi livrés aux appréciations des témoins
d’Yvard ; tandis que la Belle Cordière classait
dans son appartement agrandi les
« bons livres latins et vulgaires, italiens et espagnols,
dont son cabinet était copieusement garni, » les gens
de lettres prenaient assez fréquemment le chemin de
la rue Confort. Parmi les nombreuses cités de France
qui alors vivaient d’elles-mêmes, Lyon, placé à la limite
du midi et du nord, sur la route de Genève et en relations
constantes avec l’Italie, Lyon était un centre intellectuel
que Paris n’éclipsait pas totalement. La renommée
de ses imprimeries s’étendait au loin, et si l’on donnait
le volumineux catalogue des livres imprimés à Lyon,
pour des auteurs de tous les points de la France, de