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NOTES ET VARIANTES.


P. 167, l. 5. — Cette expression « ſans pompe ni ſuperſtition » est singulière, en 1565, dans le testament d’une aussi bonne catholique.


P. 168, l. 9. — Au grand party du roy, c’est-à-dire dans un emprunt fait par le roi.


P. 168, l. 10. — Thomas Fortin, Fourtin ou Fortini, sur qui on trouvera des renseignements détaillés dans les Recherches historiques, t. II de la présente édition.


P. 168, l. 28. — Pierre Charly, dit Labé. Remarquer que, jusque dans le même acte, on écrit tantôt Charlin, tantôt Charly ; nous trouverons encore d’autres variantes à ce nom, qui semble devoir être écrit Charlieu.


P. 169, l. 16. — Pierre Vaillant et Antoinette Bessard, sa femme, donnèrent une première quittance de 73 livres à Fortini, le 30 juin 1567, et les lui rendirent le 27 octobre 1568, parce qu’ils les avaient déjà touchées directement des héritiers.


P. 170, l. 10. — Louise Labé avait une troisième « chambrière, » que Fortini conserva à Parcieu. Elle se nommait Jeanne Chavrières et était native de Marterel-en-Dauphiné.


P. 173, l. 21. — Cette clause par laquelle la testatrice défend qu’il soit fait inventaire de ses meubles nous prive de renseignements précieux, notamment sur sa bibliothèque.


Page 173, lig. 12, — Le 26 juin 1567, un apothicaire de Lyon, Martin Prévost, donne quittance aux héritiers de Louise Labé, « payant par les mains du Sr Thomas Fortin, de la ſomme de 36 l. t., pour payement de ſemblable ſomme accordée pour certaines parties que led. Prevoſt a fourni à lad. dame, arreſtées par Me de Rieu, curateur deſdits héritiers Charlin à lad. ſomme. » Ce nouveau compte d’apothicaire est assez important, mais il ne faut pas oublier qu’entre le testament et la mort de la testatrice, il s’est écoulé une année entière, et que le jour où elle testa elle était déjà« au lit malade. » — Ce Martin Prevost est un des témoins du testament.