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NOTES ET VARIANTES.


P. 128, l. I. — Cette ode, au « docte et gentil Fumée, » se retrouve en deux parties dans le volume des Odes d’Olivier de Magny, qui fut publié en 1559 et qui contient une pièce si injurieuse pour le mari de Louise Labé.

Les 22 premières strophes y figurent sous ce titre : À Anthoine Fumée, grand Rapporteur de France, et les six dernières sous celui-ci : Ode du Temps & de l’Occaſion préſentée en vne mommerie à Monſieur d’Auanſon.


P. 131, v. 28. — Gazons de lait. Cette bizarre expression, qu’on retrouve dans Ronsard (XLe sonnet du premier livre des Amours), signifie, dit-on, éminence couverte de gazon, d’où éminence en général, et par comparaison le sein de la femme.


P. 135, l. I. — On ne retrouve pas cette ode dans les œuvres de Maurice Scève ; mais, si elle n’est pas de lui, elle est certainement d’un de ses élèves !


P. 137, l. 4. — Ces initiales désignent sans doute Anthoine Fumée, Rapporteur de France, dont il est parlé dans l’Ode d’Olivier de Magny et qui serait l’auteur des strophes De Aloyſiæ Labææ Oſculis. D’après les trois derniers vers, il faudrait voir dans ce Fumée un des plus anciens amis de la Cordière et l’un des plus constants, puisqu’Olivier de Magny (Ode p. 129) l’appelle encore ſon bon Signeur.


P. 138, l. I. — Traduction d’une pièce de Jérôme Angerianus, à qui Louise Labé a emprunté une comparaison :

Le tems met fin aux hautes Pyramides, etc.


(Voir Michael Tarch. Marullus, Hieren. Angerianus et Jeannes SeconduS, poetæ elegantiſſimi. Spiræ Nemetum, 1595. Pages 225 et 227.)


P. 143. v. 22. — …fils de Clymene : Promethée.


P. 144, v. 19. — …roy de Corcyre : Alcinoüs.


P. 145, v. 25-28. — C’est pour les besoins de l’antithèse (l’oli-