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NOTES ET VARIANTES.


P. 35, l. 4. — Animant, un être animé. La nuance qui existait alors entre animants et animaux est aujourd’hui perdue.


P. 35, l. 7. — Var. : « de tout aymé.


P. 41, l. 16. — Se couchant en chapon le morceau au bec, de très bonne heure et au dernier morceau.


P. 42, l. 17. — Les éditions originales portent cette leçon ; il semblerait plus naturel d’écrire : « On panse un malade. »


P. 44, l. 13. — Dans les éditions originales on trouve ils contregardent, qui est une faute d’impression ; il faut : elles contregardent.


P. 52, l. 19. — L’amitié de Vénus et de Mercure était célèbre dans l’antiquité ; plusieurs temples leur ont été dédiés en commun.


P. 53, l. 14. — Il y avait dans le forum une statue d’Apollon.


P. 55, l. 4. — La plus petite des deux éditions de Jean de Tournes 1556, contient en cet endroit une faute typographique : « Il ne s’en eſt rais en ſon plein deuoir. »


P. 55, l. 14. — La Folie, comme déesse, était inconnue dans l’Olympe des anciens. C’est Érasme, dans son Encomium Moriæ, qui nous la représente comme une fille de la Jeunesse ; encore Érasme — qui, du reste, a écrit plutôt la satire des fous que l’éloge de la Folie — est loin de nous en faire une personne vivante semblable à celle que nous voyons parler et agir dans l’œuvre de Louise Labé.


P. 57, l. 20. — Ce très curieux passage du Débat, consacré aux Rois et aux Grands, a pu tomber sous les yeux d’un garde national lettré de 1790 — une édition des œuvres de Louise Labé ayant été publiée à Lyon en 1762 — et la légende d’un poème « sur la liberté », écrit par la Belle Cordière, trouverait peut-être là un commencement d’explication. (Voyez, dans le présent volume, le chap. Bibliographie, page 183).)