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DE DIVERS POETES.
ODE.
Toute bonté abondante
Aus gouuerneurs des ſaints Cieus,
Vn, qui de main foudroyante
Eſtonne mortels & Dieus,
Enſemença ces bas lieus
De diuerſité d’atomes
Formez de ce vertueus
Surpaſſant celui des hommes.
Leſquels d’une deſtinee
Sous quelque fatal heureus,
Pour former une bien née
Furent enſemble amoureus :
Et goutant le ſauoureus.
Lequel ou l’Amour termine,
Ou le rend plus doucereus,
La font voir choſe diuine.
Meſmement ſi familiere
À la troupe des neuf Seurs,
Qu’elles l’ont pour leur lumière
Fait lampeger en leurs chœurs :
Là receuant les honneurs
De ceus, qu’on n’a laiſsé boire
Aus ſourſes & cours donneurs
De perpetuelle gloire.