Qui le fait ore eſclaue ſien,
Ataché d’un nouueau lien :
Qui le cœur de ce miſerable
Brûle d’un feu non ſecourable,
Si le ſecours ſoulacieus
Ne lui vient de ſes meſmes yeus,
Qui premiers ſa flamme alumerent,
Qui premiers ſon cœur enflammèrent.
Et par qui peut eſtre adouci
L’amoureus feu de ſon ſouci.
Mais ny le vin ny la viande.
Tant ſoit elle douce & friande,
Ne lui peuuent plus agréer.
Rien ne pourroit le recréer ;
Non pas les gentileſſes belles
De ces gentiles Damoiſelles,
De qui la demeure lon met
Sur l’Heliconien ſommet,
Qu’il auoit touſiours honorées,
Qu’il auoit touſiours adorées
Des ſon ieune âge nouuelet,
Encores enfant tendrelet.
Adieu donq Nynfes, adieu belles.
Adieu gentiles Damoiſelles,
Adieu le Chœur Pegaſien,
Adieu l’honneur Parnaſien.
Venus la mignarde Deeſſe,
De Paphe la belle Princeſſe,
Et ſon petit fils Cupidon