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DE DIVERS POETES.
Autre à elle meſme.
Voyez, Amans, voyez ſi la pitié
À mon ſecours or’à tort ie reclame :
Du haut, ou bas, rien n’eſt, fors ma poure ame,
Qui n’ait goûté quelque fruit d’amitié.
Par quel deſtin, las ! toute autre moitié
La mienne fuit ? ſuiuant l’ingrate trace
De celle là, dont eſperant la grâce.
Acquis ie n’ay que toute inimitié ?
Ô douce Mort (à tous plus qu’à ſoy belle)
À ta clarté ne ſois ainſi rebelle,
Ains doucement la fais en toy mourir :
Si tu ne veus par façon rigoureuſe
Sans aliment la rendre tenebreuſe ;
Car ia l’eſteint, qui la peut ſecourir.
À D. Louïze, des Muſes ou première
ou dizieme couronnante la troupe.
ou dizieme couronnante la troupe.
Nature ayant en ſes Idees pris
Vn tel ſuget, qu’il ſurpaſſoit ſon mieus :
De grâce ell’ùt pour l’illuſtrer des Dieus
Otroy entier du plus ſupernel pris :