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À MADEMOISELLE
CLÉMENCE DE BOVRGES,
LIONNOIZE


Estant le tems venu, Mademoiselle, que les seueres loix des hommes n’empeschent plus femmes de s’appliquer aus sciences et disciplines ; il me semble que celles qui ont la commodité, doiuent employer cette honneste liberté que notre sexe ha autrefois tant désirée, à icelles aprendre : et montrer aus hommes le tort qu’ils nous faisoient en nous priuant du bien et de l’honneur qui nous en

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