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vous a aimé et qui vous a lavé dans son précieux sang ?

Pourriez-vous dire : « La venue du Seigneur n’est rien pour moi. Que m’importe, pourvu que j’aille au ciel, que le Seigneur vienne ou que je meure » ! Ce serait le langage d’un égoïsme consommé. Que penseriez-vous d’une épouse dont le mari serait dans un pays éloigné, et qui dirait : « Le retour de mon époux n’est rien pour moi ! » Que diriez-vous de l’affection de son cœur lorsque qu’elle recevrait une lettre annonçant que le retour de son époux peut être attendu d’un jour à l’autre, et qu’elle la mettrait de côté avec indifférence, en disant : « Que m’importe ! cela ne me concerne pas ! »

L’Esprit de Dieu réveille dans les cœurs l’attente de Christ et sur les lèvres ce cri : « Viens, Seigneur Jésus ! » Une voix se fait entendre du ciel : « Voici, je viens bientôt. » Vous est-il possible de connaître l’amour de Christ et de dire : « Ce n’est pas à moi que cette voix s’adresse ? » Oui, si vous êtes un chrétien, c’est à vous, c’est à votre propre cœur que Jésus demande. Ce n’est pas votre tête, fût-elle même remplie de théories prophétiques. Il veut entendre, il y compte, l’épouse dire : « Viens, Seigneur Jésus ! » Et lui redit encore : « Oui, je viens bientôt. » Oh ! que l’Église de Dieu tout entière puisse être réveillée et poussée par l’Esprit à crier, du fond du cœur de chacun de ses membres : « Amen ! viens, Seigneur Jésus ! »

C. S.