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trembler. Dites-moi ce qui pourrait me mettre en état d’attendre la venue du Christ avec joie.

R. La paix avec Dieu ; l’assurance que vous êtes justifié de tout péché et à l’abri de toute condamnation ; la certitude que aller à la rencontre de Christ, c’est aller à la rencontre de Celui qui vous a aimé et lavé de tous vos péchés dans son sang. Cette assurance seule peut vous mettre à même d’attendre cette bienheureuse espérance.

Q. Ah ! cela est vrai ; mais comment puis-je obtenir cette assurance ?

R. En vous reconnaissant comme un pécheur perdu et en recevant Christ comme votre parfait Sauveur ; en croyant en lui de cœur, et en le confessant de bouche. Si vous le recevez ainsi, vous êtes justifié, vous pouvez en être complètement sûr. Dieu l’a dit — ce doit être vrai ; car Dieu ne peut mentir.

Q. Je pense donc que si mon esprit était bien au clair quant à la certitude que j’ai la paix avec Dieu, je pourrais même soupirer après la venue de Christ. Mais j’avais toujours cru qu’un grand nombre de déclarations prophétiques devaient s’accomplir auparavant : s’il en est ainsi, comment serait-il donc possible que Christ pût enlever l’Église à cette heure même ?

R. C’est là, je le sais, une difficulté pour quelques personnes mais la réponse est simple, la voici : de tels passages ne doivent pas s’accomplir avant la venue de Christ pour enlever l’Église, mais après. Et c’est précisément pour cela que je place la petite ligne (J) entre l’enlèvement de l’Église (F) et la venue de Christ en jugement sur la terre (R).