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d’un peuple, dans tous les endroits curieux du monde, on ne le parlera jamais.

Langage auxiliaire à l’usage des institutrices et des fillettes atteinte de la maladie des cartes-postales, il ne peut convenir, et encore ?, qu’à ceux-là qui sont sédentaires.


§ III. L’Esperanto s’apprend facilement. Il ne demande qu’un peu de mémoire ?


C’est bien ce que nous lui reprochons. Il n’exerce que la mémoire et non l’intelligence. Il est mécanique puisqu’il est artificiel. Le lettré qui a une forte culture générale n’en a que faire puisqu’il reconnaît les racines qui composent l’esperanto et qu’il est suffisamment préparé à l’étude rapide de l’anglais et de l’allemand. Quand aux personnes d’une instruction primaire, elles apprennent donc un idiome dont elles ignorent les sources et les racines ! Elles se serviront d’une langue dont elles ignorent la composition..... L’esperanto ou l’art de faire un plat sans regarder et connaître les ingrédients ? Et d’ailleurs, l’esperanto s’apprend-t-il si facilement ? On en douterait à voir ses fondateurs multiplier