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14. Et les animaux allaient et revenaient, comme la foudre étincelante.

15. Et comme je regardais les animaux, apparut sur la terre, près des animaux, une roue ayant quatre faces ;[1]

16. Et l’aspect des roues et leur structure étaient comme la vue de la mer, et toutes quatre se ressemblaient : et leur aspect et leur structure étaient comme ceux d’une roue qui est au milieu d’une autre roue.

17. Elles allaient constamment par leurs quatre côtés, et elles ne se retournaient pas lorsqu’elles marchaient.[2]

18. Les roues avaient aussi une étendue, une hauteur et un aspect horrible ; et tout le corps des quatre roues était plein d’yeux tout autour.[3]

19. Et lorsque les animaux marchaient, marchaient pareillement aussi les roues près d’eux ; et lorsque les animaux s’élevaient de terre, s’élevaient en même temps aussi les roues.

20. Partout où allait l’esprit, là allant l’esprit, les roues aussi pareillement s’élevaient en le suivant. Car l’esprit de vie était dans les roues.

21. Lorsque les animaux allaient, les roues allaient ; lorsqu’ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; lorsqu’ils s’élevaient de terre, pareillement s’élevaient aussi les roues, en les suivant ; parce que l’esprit de vie était en elles.

22. Et une ressemblance du firmament était au-dessus de la tête des animaux, comme l’aspect d’un cristal horrible et étendu en haut sur leurs têtes.

23. Mais sous le firmament, leurs ailes étaient droites l’une vis-à-vis de l’autre ; l’un avec deux de ses ailes voilait son corps, et l’autre semblablement se voilait.

24. Et j’entendais le bruit de leurs ailes comme le bruit des grandes eaux, comme la voix du Dieu très haut : quand ils marchaient, c’était comme le bruit d’une grande multitude, comme le bruit d’un camp ; et quand ils s’arrêtaient, leurs ailes s’abaissaient.

25. Car lorsque la voix se faisait entendre au-dessus du firmament qui était sur leurs têtes, ils s’arrêtaient et baissaient leurs ailes.

26. Et sur ce firmament qui était suspendu au-dessus de leurs têtes, c’était comme l’aspect d’un saphir ressemblant à un trône ; et sur cette ressemblance d’un trône, une ressemblance comme l’aspect d’un homme dessus.

27. Et je vis comme une espèce

  1. Éz. 1,15 : Près des animaux ; c’est-à-dire près de chacun des animaux ; ainsi il y avait quatre roues pour les quatre animaux. Ayant quatre faces, elles pouvaient aller de quatre côtés ; c’était comme deux roues, l’une dans l’autre, qui se coupaient et se croisaient en haut et en bas à angles droits ; elles étaient de même grandeur (voir verset 16).
  2. Éz. 1,17 : Elles ne se retournaient pas. Différentes en cela des roues ordinaires, qui n’avancent qu’en tournant autour de leur essieu, celles-ci pouvaient aller en tous sens, et sans tourner, parce qu’elles avaient quatre faces. Comparer aux versets 9 et 20.
  3. Éz. 1,18 : Voir Ezéchiel, 10, 12.