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sous un toit, et être utiles à elles-mêmes.

68. C’est pourquoi il nous est manifeste qu’ils ne sont dieux en aucune manière ; à cause de quoi ne les craignez point.

69. Car comme en un champ de concombre un épouvantail ne préserve rien, ainsi sont leurs dieux de bois recouverts d’argent et d’or.[1]

70. De la même manière est dans un jardin l’aubépine, sur laquelle toute espèce d’oiseau se perche. Pareillement, à un mort jeté dans les ténèbres sont semblables leurs dieux de bois et dorés et argentés.[2]

71. Par la pourpre aussi et par l’écarlate qui est sur eux et que rongent les vers, vous saurez donc qu’ils ne sont pas dieux. Eux-mêmes aussi enfin sont mangés, et ils seront un opprobre dans le pays.

72. Mieux vaut l’homme juste qui n’a point de simulacres ; car il sera loin des opprobres.

  1. Bar. 6,69 : Un épouvantail qu’on a mis dans un champ effraye d’abord les oiseaux ; mais ils découvrent bientôt ce qu’il est réellement, et dès lors il ne leur inspire plus aucune crainte.
  2. Bar. 6,70 : L’aubépine ne nuit pas aux oiseaux qui se perchent sur ses branches et ne les effraie pas.