ques ont prévalu sur nous ; mais vous, vous pardonnerez nos iniquités.
5. Bienheureux celui que vous avez choisi et pris à votre service : il habitera dans vos parvis.
Nous serons remplis des biens de votre maison : votre temple est saint,
6. Admirable par l’équité qui y règne.
Exaucez-nous, ô Dieu, notre salut, l’espérance de toutes les extrémités de la terre, et sur la mer, au loin.[1]
7. Vous qui disposez les montagnes par votre force, armé de puissance ;
8. Qui troublez le profond de la mer, le bruit de ses flots. Les nations seront troublées,
9. Et ceux qui habitent les limites de la terre craindront à la vue de vos miracles : vous réjouirez le matin naissant et le soir.[2]
10. Vous avez visité la terre, et vous l’avez enivrée : vous avez multiplié ses richesses.
Le fleuve de Dieu a été rempli d’eaux, vous avez par là préparé la nourriture des hommes ; car c’est ainsi qu’est la préparation de la terre.[3]
11. Enivrez ses ruisseaux, multipliez ses productions : dans les pluies douces elle se réjouira en produisant.[4]
12. Vous bénirez la couronne de l’année, objet de votre bonté ; et vos champs seront remplis par l’abondance des fruits.
13. Les lieux riants du désert seront engraissés ; et les collines seront ceintes d’exultation.
14. Les béliers des brebis ont été revêtus d’une riche toison, et les vallées abonderont en froment : elles crieront, et elles diront un hymne.[5]
CHAPITRE 65.
(Hébr., LXVI).
Pour la fin.
1. Cantique d’un psaume de résurrection.[6]- ↑ Ps. 64,6 : De toute les extrémités, etc. ; c’est-à-dire de toutes les nations jusqu’aux extrémités les plus lointaines de la terre et de la mer.
Ps. 64,6b-9 : * Puissance de Dieu. - ↑ Ps. 64,9 : Le matin naissant ; littér. et poétiquement les sorties du matin, lorsque le matin sort.
- ↑ Ps. 64,10 : Vous l’avez enivrée ; c’est-à-dire arrosée de pluies abondantes. ― Le fleuve de Dieu, ou le fleuve par excellence, le Jourdain, selon les uns ; ou les grands fleuves en général, selon les autres ; le singulier, dans le style biblique, se mettant souvent pour le pluriel. ― Des hommes ; littér. d’eux (illorum), c’est-à-dire des habitants de la terre, nommés au verset précédent. ― La préparation de la terre ; littér. sa préparation (præparatio ejus) ; or, le pronom représente certainement ici le mot terre, exprimé au verset précédent. Le sens de cette dernière phrase est donc : Car c’est ainsi que vous préparez la terre pour la nourriture de ses habitants.
Ps. 64,10-14 : * Dieu féconde la terre et nous nourrit. - ↑ Ps. 64,11 : Dans les pluies, etc. Le sens est que la terre se réjouira de se voir arrosée par des pluies bienfaisantes qui lui feront produire des fruits en abondance.
- ↑ Ps. 64,14 : Les béliers des brebis ; c’est-à-dire les béliers qui marchent à la tête des brebis, comme chef des troupeaux. ― Elles ; ce pronom se rapporte à collines du verset précédent, aussi bien qu’au mot vallées.
- ↑ Ps. 65,1 : Le Psalmiste remercie Dieu d’une délivrance nationale dans la première partie,