nut mit le budget insignifiant de 1802 (1.258.197 francs)
et celui de 1804 (4 millions environ).
Le premier budget, établi suivant les obligations concordataires, se répartissait ainsi :
Aux termes du Concordat, l’État ne devait assurer que le traitement des archevêques et des évêques fixé, pour les archevêques, à 15.000 francs, et, pour les évêques à 10.000 francs, et celui des curés proprement dits, qui étaient divisés en deux classes ; dans l’une, on touchait 1.500 francs, dans l’autre, 1.000 francs.
Il n’était rien alloué aux autres titulaires ecclésiastiques. Le traitement des vicaires généraux et des chanoines restait à la charge des budgets locaux.
Mais, dans la suite — première atteinte au Concordat — des dépenses furent mises à la charge de l’État.
Un arrêté consulaire du 14 ventôse an XI, assure à l’un des vicaires généraux de chaque archevêché 2.000 francs et 1.500 francs aux deux autres, ainsi qu’à tous les vicaires généraux reconnus des évêchés.