dès l’origine de notre histoire. Sans insister sur la
partie anecdotique, nous rappellerons avec quelques
détails les principaux expédients grâce auxquels la
royauté française crut pouvoir atteindre à des rapports
sereins avec Rome, et comment elle n’y parvint
jamais, pas plus d’ailleurs qu’à s’affranchir, par le
gallicanisme, de la tutelle gênante du Saint-Siège.
Dans une deuxième partie, nous étudierons les tentatives infructueuses des pouvoirs de la Révolution et nous verrons comment le Concordat napoléonien permit à l’Église de se reconstituer et d’acquérir, au cours du XIXe siècle, une puissance égale à celle que nous lui avons connue quelques années avant la Révolution. Nous nous efforcerons enfin, dans une troisième partie, de noter les protestations qui se sont produites, au cours du dernier siècle, contre un état de choses aussi intolérable pour les catholiques sincères que pour les libres-penseurs, ainsi que les remèdes apportés au jour le jour à un mal qui ne peut s’éteindre qu’avec le régime de la séparation.