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journaux prêchaient alors la modération et prirent un ton plus convenable, quoiqu'il restât un germe d’animosité entre les deux partis.

À l'ouverture du parlement en novembre 1828, le secrétaire de son Excellence disait entre autres choses dans son message, “que les statuts passés dans les 14e et 31e année du règne de Sa Majesté ont imposé aux lords commissaires de la trésorerie de Sa Majesté, le devoir d’approprier les produits du revenu accordé à Sa Majesté par le premier de ses statuts ; et que tant que la loi n’aura pas été changée par la même autorité par laquelle elle a été passée, Sa Majesté n’est pas autorisée à mettre le revenu sous le contrôle de la législature.”

La Chambre en réponse à cette partie du message, adopta la résolution suivante : “Que cette Chambre a remarqué avec peine, qu’il est possible d’inférer de la partie de ce message qui a rapport à l'appropriation du revenu, que l’on semblerait persister dans les prétentions annoncées au commencement de la dernière administration, quant à la disposition d’une grande partie du revenu de cette province, etc., etc... . ?

Dans une note de M. Bibaud, contenant cette résolution, il est dit : “Ceux qui s’exprimaient d’une manière si inconvenante devaient savoir que l’acte de la 14e année de Geo. III, chap. 88, avait été déclaré être en force par toutes les autorités de la métropole ; ils venaient d’être informés que cet acte n'avait pas été révoqué dans la dernière session du parlement impérial, et ils n'auraient jamais dû ignorer que la constitution, ou la législation