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traîneront jamais à m’attacher à la remorque d’une faction. Je n’ai qu’un seul désir : travailler, dans la mesure de mes capacite’s, pour ce que je jugerai être le bien du comte’ et du pays en géne’ral. Jamais je ne me jetterai dans une opposition factieuse dans le but de faire arriver un parti au pouvoir.

2° Fier de mon titre de cultivateur et du travail que j’ai accompli dans les intérêts de l’agriculture, je favori- serai de toutes mes forces toute mesure qui tendrait à la protéger.

30 Je respcterai toutes le ? nationalités et toutes les croyances religieuses. Tous mes efforts tendront à éta- blir l’harmonie entre les diverses races qui habitent le pays. Avec des traditions et un culte différents, les divers groupes réunis dans notre Confédération peuvent facilement s’unir sur un terrain commun, celui du bien général et d’une ambition natJ relie à chacun de prépa- rer l’avenir de la patrie. Les guerres de religions et de nationalités sont des luttes fratricides, car nous apparte- nons à la même grande famille, la famille Canadienne.

40 Décidé à respecter tous les droits, je suis non moins résolu à réclamer et défendre ceux qui nous appartiennent.

50 Enfin qu’il me soit permis de rappeler que ma devise est : Juste et firtne ubiçue, " Juste et ferme par- tout." Elle sera celle de ma conduite en parlement.

Voilà en résumé ma profession de foi politique, et si les signataires des nombreuses " réquisitions " qui m’ont