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Je déclare en sus que le souvenir des événements arrivés à St-Eustache en 1837, n’est pas en très haute estime parmi les révoltés de cette époque ; car je n’en connais pas un seul qui ne déplore point la rébellion et ne condamne point ceux qui ont provoqué les désastres navrants dont le village de St-Eustache a été le théâtre.

En foi de quoi, j’ai signé la présente déclaration, au presbytère de St-Eu :-tache, ce deuxième jour du mois de décembre mil huit cent soixante-et-dix-sept.

L. L GuYON, Ptre. CONCLUSION.

Faudrait-il, après toutes les déclarations que l’on vient de lire et qui prouvent on ne peut plus en faveur de mon père, signaler la querelle ou l’altercation fort vive qui s’engagea entre lui et le colonel *. N’est-ce pas ce même colonel qui, à la vue des vaincus qui se jetaient aux pieds de mon père pour lui demander protection, s’écria devant les soldats anglais que le capitaine Globensky était un danmed rebel 1 mais ce colonel ayant été blessé presqu’au moment même où il piononçait ces paroles, mon père lui répondit qu’il avait reçu ce qu’il méritait.

Faudrait-il relater de nouveau l’altercation fort vive que mon père eut avec "a retircd officer of ihe regiilar force", c’est-à-dire le capitaine Buchanan, dont parle M. W. Inglis dans sa déclaration à propos de la fusillade que ce capitaine Buchanan voulut diriger