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Après avoir inséré dans cet ouvrage les importantes déclarations qui précèdent, je suis heureux d’en terminer la file avec celle du révérend messire Guyon, qui, depuis 1860, est à la tête de la cure et de la paroisse de St- Eustache.

Ce prêtre distingué qui a été promu en 1853 à la dignité d’archiprêtre est, comme tout le monde le sait, en très haute estime parmi le clergé. Je dois même ajouter que les considérations attachées à ses vertus et à ses études profondes en théologie, ont toujours attiré sur lui une grande démonstration de respect de la part de la hiérarchie épiscopale. Cet apôtre vénéré et tant aimé de ses paroissiens, paroissiens qu’il connaît tous intimement, sera lu avec intérêt et respect.

Voici sa déclaration et son appréciation :

DÉCLARATION DE MESSIRE L. J. GUYON.

Je, soussigné, certifie que ayant eu beaucoup de rap- ports avec M. Joseph Robillard, ancien citoyen de ma paroisse et qui jouissait à juste titre de la plus haute considération dans ma paroisse, j’ai eu l’occasion de parler avec lui et très souvent des malheureux événe- ments de 1837 ; puis de la bataille de St Eustache à laquelle il a pris part et de sa fuite de l’église.

Après avoir lu bien attentivement la déclaration donnée en ma présence par François Cabana, en date du 30 mars 1877, je dois certifier qu’elle concorde absolument avec le récit qui m’a été fait par feu Joseph Robillard sur sa fuite de l’église avec le Dr Chénier, c’est-à-dire