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" damned rebeî, damned... et qui était loin de me faire " les yeux doux."

Ceux qui ont connu mon grand’père St-Germain croi- ront facilement au récit que je viens de faire, d’autant plus que son caractère gai le portait naturellement et assez souvent à plaisanter sur les hommes et les choses. Aussi, rien d’étonnant qu’il ait voulu railler ou se railler lui-même, dans une position aussi critique que celle oii il s’est trouvé en 1837.

Quoique mon père fit toutes ses instances auprès des autorités militaires, afin d’exempter son beau-père d’aller en prison, il eut la douleur d’échouer et M. LeMaire Saint-Germain fut conduit à Montréal où il fut détenu durant quelques temps dans la prison de cette cité. *

Afin d’établir davantage la parfaite honorabilité de tous ceux qui ont témoigné dans cet ouvrage, je prie le lecteur de lire l’attestation qui suit :

DÉCLARATION DE MESSIRE GUYON ET AUTRES.

Nous, soussignés, certifions que MM. Jean Bte. Bélanger, François Cabana, Luc Langlois, Paul Boileau, Benjamin Traversy, Luc Girouard, Jean Bte. Binette, A. Poirier, T. Brunet, Antoine Poirier et J. Paiement

  • M. LeMaire Saint-Germain était le grand’père des MM. Beaudet,

du Côteau-du-Lac, et l’oncle de M. A. Roy, des Cèdres. M. Oscar Dunn est son arrière petit-fils.