Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/339

Cette page n’a pas encore été corrigée

— 275 —

En foi de quoi, j’ai signé la présente déclaration, en fesant ma marque, en la présence de Victor Perrault, écuyer, médecin, et de îvî. William Scott, ce troisième jour du mois de mars, mil huit cent quatre-vingt.

sa Alexandre x Poirier marque Dr V Perrault, Kémoins. W. H. Scott, J

Les déclarations que l’on vient de lire et que pourrais multiplier, établiront d’une façon irréfragable ce que fut mon père en 1837. Et rien d’étonnant que le déclarant M. W. Inglis et autres prouvent qu’il aît pu montrer de la sympathie pour les rebelles, son beau-père M. H. LeMaire St. Germain qu’il affectionnait beaucoup, se trouvant au nombre de ceux qui, quoique modérés, sym- pathisaient néanmoins avec les fauteurs de la révolte.

Entraîné, malgré lui, à se mettre à la tête d’une compagnie de volontaires, mon père voulut cependant profiter de sa position pour protéger ses persécuteurs et les amis qu’il comptait parmi les insurgés.

Il tenait pardessus tout à sauver son beau -père im- prudent, et c’est ce qu’il fît comme on va le lire plus loin, puisqu’il l’arracha des mains des soldats anglais qui l’avaient fait prisonnier et qui paraissaient vouloir le ma- mener.

M. H. LeMaire Saint - Germain, mon grand’père maternel, était allié à la famille Dumont ; mais il diflFérait d’opinion politique avec ses neveux MM. Lambert et