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signaler les services et secours que le capitaine Glo- bensky et sa compagnie ont rendus à un grand nombre d’insurgés, qui et naguère, avaient été leurs persécuteurs.

Enfin, nous déclarons que ce que nous avons été en 1837, nous le sommes aujourd’hui et le serons toujours, c’est-à-dire amis de l’ordre, de la paix, de l’humanité et que jamais nous n’exposerons nos compatriotes à se faire massacrer inutilement. De plus, nous voulons qu’il soit aussi entendu que nous serons toujours soumis aux conseils de notre clergé qui, en 1837, était avec nous et condamnait la rébellion, en prêchant le respect et la soumission à l’autorité établie, et qui nous enjoignait de fuir ceux qui favorisaient ou fomentaient le désordre et la révolution.

En foi de quoi, nous avons signé la présente décla- ration, ce vingt-neuvième jour du mois de décembre, mil huit cent soixante et dix-neuf.

J. L. DE Bellefeuille, N. p., S. Mackay, N. p., E. A. DE Bellefeuille, NÉRÉ Choquette.

DÉCLARATION DE LUC LANGLOIS ET DE J.-BTE BÉLANGER.

Nous, soussignés, croyons qu’il est de notre devoir d’ajouter à nos précédentes déclarations celle qui va suivre :

Nous déclarons, que nous n’avons jamais entendu