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former une compagnie de volontaires dont le commande- ment fut confié au Capitaine Maximilien Globensky. Ce fut durant la terreur o-u dans un temps oii les ré- voltés se portaient aux plus grands excès que cette com- pagnie composée en grande partie de Canadiens-français fut formée, et cela avec le but légitime de protège^ la population paisible et loyale de St. Eustache qui avait été jetée dans l’abattement et l’épouvante.

Ceux qui, aujourd’hui, reprocheraient à St. Eustache la formation de cette compagnie et la part qu’elle a pu prendre aux événements de 1837, seraient non-seulement entachés du vice de mauvaise foi, mais ils prouve- raient que chez eux comme en d’autres lieux, le parti pris est le côté faible de certains esprits exaltés qui, tou- jours, censurent contre et malgré tout, tout ce qui ne leur sied point, et cela aveuglement et sans vouloir s’en rendre compte.

De plus, il faut aussi remarquer que plusieurs de nos jeunes écrivains qui écrivent l’histoire de 1837, n’étaient pas nés ou du moins étaient très jeunes lors de cette époque de triste mémoire, et qu’ils ne racontent que ce qu’ils ramassent ou glanent par-ci par-là ; c’est-à-dire ce qu’ils n’ont puisé très souvent qu’à des sources fort douteuses. Conséquemment, ces jeunes littérateurs ne peuvent juger impartialement.

D’alleurs, maintes déclarations ont été données et peuvent être produites, pour appuyer le droit légitime de la formation de ce corps de volontaires, et de plus pour