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reçu et continuait à recevoir, de différents endroits, des adresses approbatrices de sa conduite, et désapprobatrices de celle de la majorité de la Chambre d’Assemblée. Il était dit dans celle de Berthier : "que si les avantages nombreux que la province aurait dû retirer de la sagesse de l’administration de Son Excellence, ne s’étaient pas réalisés, il fallait l’attribuer aux prétentions insoutenables de la Chambre d’Assemblée, et à sa persévérance dans une marche opposée à la prérogative de la Couronne, ainsi qu’au caractère et à la dignité de son propre corps."

Dans le Bas-Canada, dit le même historien, la licence de la presse, aidée de celle de la parole, avait donné lieu à quelques voies de fait, particulièrement dans le comté des Deux-Montagnes.

La réponse aux pétitions adressées en Angleterre fut que Sa Majesté ordonnait de prendre sans délai les mesures propres à s’enquérir sur le sujet auquel il était fait allusion dans les pétitions.

Le Secrétaire d’Etat pour les colonies introduisit dans la Chambre des Communes la question des pétitions, et je citerai quelques fragments du discours du ministre des colonies, prononcé à ce sujet : "Il n’est pas nécessaire d’exposer de quelle manière et sous quelles circonstances il s’est élevé des différends entre la législature locale et le gouvernement de la colonie. La Chambre d’Assemblée du Bas-Canada réclame le droit d’approprier le revenu permanent item par item, c’est-à-dire le droit de décider quelles branches du service public ou des établissements