Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/305

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 241 —
DÉCLARATION DE BASILE SAUVÉ DIT LAPLANTE.

Je, Basile Sauvé dit Laplante, déclare comme M. Jean-Bte Proulx, ancien marchand de St-Eustache, que, moi aussi, j’étais enrôlé en 1837 dans la compagnie des volontaires du capitaine Globensky ; compagnie qui a pris une part assez active ou plutôt médiatrice durant les troubles de 1837.

Je déclare de plus et sans restriction que j’appuie l’appréciation qui est faite par le dit Jean-Bte Proulx, dans sa déclaration donnée le vingt de décembre dernier (1877) sur les événements de 1837, puis celle qu’il a aussi faite dans une autre déclaration donnée le vingt-cinquième jour du mois de février 1878, pour réfuter la déposition mensongère d’un nommé Félix Payriard dit Bourguignon. J’approuve et corrobore dans toute leur forme et teneur les déclarations du dit Jean-Baptiste Proulx, ainsi que celles qui ont été données par mes compagnons d’armes, afin de prouver l’attitude de notre compagnie et les services qui ont été rendus aux insurgés par le capitaine Globensky et ses volontaires.

Quant à la déclaration donnée par le dit Félix Payriard dit Bourguignon à M. Alfred Garneau, je dois ajoutier en réfutation plusieurs faits et circonstances dont M. JeanBaptiste Proulx n’a pas été témoin.

Premièrement, je dois dire que, après la bataille du 14 de décembre 1837, je n’ai pas bougé du village de St Eustache, et j’ai été de garde durant une demi-journée auprès du corps du Dr Chénier.