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Je ne puis dire positivement si lorsque la compagnie fut traversée du côté du village, il y eut des coups de fusil de tirés par les volontaires sur les insurgés ; mais tout ce que je sais, c’est que la balle qui avait été coulée dans le canon de mon fusil, s’y trouvait encore après la bataille.

J’affirme de plus qu’il est faux de dire que le cœur du docteur Chénier a été promené dans les rues de St- Eustache au bout des baïonnettes des troupes, et que l’on a profané et mutilé son corps.

En foi de quoi, j’ai signé la présente déclaration, ce vingt-cinquième jour du mois d’avril 1877.

D. McNaughton.

Note. — M. D. McNaughton est l’un des hommes les plus fortunés du village de St-Eustache. Il est natif de l’endroit. Il a une bonne éducation élémentaire. Il jouit de la plus haute respectabilité, et c’est un ami vrai des Canadiens-français.

Pour appuyer d’une manière irréfragable les deux déclarations qui précèdent, c’est avec une bien vive sa- tisfaction que je les ferai suivre par celle d’un citoyen fort considéré parmi la population française et anglaise du comté des Deux-Montagnes, tant par sa position élevée que par son intégrité proverbiale et les remar- quables talents qui le distinguent.

W. Inglis, écr., est âgé de 62 ans et lui aussi est un ami vrai des Canadiens-Français. Il est un des fonda-