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Certes il n’en dépendra pas de moi, mais je crains que les préjugés qui ont été la cause de notre séparation soient trop enracinés en vous, pour anticiper le retour d’un pareil état de choses. C’est pourquoi je me bornerai pour le moment à ces réflexions et à l’expression du désir que je ressens sincèrement.

J’étais absent lorsque la vôtre en date du 1 7 m’est par- venue. Pour ne pas vous laisser croire que j’aurais quelque certitude sur le sort de vos papiers, je dois vous dire que je n’en ai aucune connaissance personnelle, quoique je m’en sois informé. J’ai tout lieu de penser d’après les recherches infructueuses qu’on me dit avoir été faites par plusieurs individus, pour retrouver des pièces qui auraient été laissées dans votre office, qu’ils sont devenus la proie des flammes avec tant d’autres propriétés.

J’ai l’honneur d’être, Monsieur, en attendant que vous m’autorisiez à me servir de termes plus anciens avec vous,

Votre dévoué serviteur,

F. R Globensky.

RÉPONSE DE M. GIROUARD.

Québec, 28 août 1838. Monsieur et confrère,

Votre lettre du 24 que je viens de recevoir me suppose des sentiments que je n’ai jamais entretenus et qui ont 14