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jbrité des habitants de St-Eustache ’ont été en butte durant ces jours malheureux. D’ailleurs, la majorité de cette compagnie était canadienne-française et elle avait été recrutée parmi les habitants les plus respectables de la localité, et je n’aurais qu’à citer, parmi les Canadiens- français, les St-JacqueSj les Choquette, les Lefebvre, les Poirier, les Proulx, les Sauvé, les St-Pierre, &c., &c., qui, parleur position sociale, ont toujours fait honneur à notre nationalité ; puis, parmi les Anglais ou les Ecossais, les McNaughton, les Inglis, les Gréer, les McColl, les Robinson et autres, citoyens des plus honorables de notre endroit, qui vivent tous encore pour la plupart, pour prouver à l’évidence que mon père était alors le véritable et fidèle interprète de la volonté de la partie la plus importante comme la plus nombreuse et la plus respectable des habitants de St-Eustache.

et

Cependant 40 ans après 1837, c’est-à-dire en 1875, certains journalistes, ignorant les événements arrivés à St-Eustache, et animés d’un zèle outré pour leur parti. Venaient m’attaquer moi-même dans la mémoire de mon père, parce qu’ils ne voulaient point que je fusse élu député du comté’des Deux-Montagnes. La malveillance, jointe à l’injustice, durant et après mon élection, n’a pa»’ eu de borne. Des écrivains fanatiques, qui n’étaient pas nés en 1837, m’ayant assailli par des écrits aussi violents qu’injustes, je fus obligé d’y répondre par une longue correspondance dans laquelle j’établis que mon père, après avoir été cruellement persécuté, avait été entraîné