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à sa place, j’aurais voulu comme lui me protéger et pro- téger la propriété de ceux qui étaient injustement persé- cutés.

Quant à M. Eugène Globensky, je sais aussi qu’il nous a toujours prêché la paix, la soumission à l’autorité éta- blie, et que nous ne devions pas prendre les armes ; mais que nous devions pétitionner pour obtenir le re- dressement des griefs dont nous nous plaignions à tort ou à raison.

Enfln, je déclare que si un second 1837 surgissait, l’on ne réussirait point cette fois à m’y faire prendre part ; car je condamne énergiquement tant la rébellion de 1837 que ceux qui, comme Girod et le Dr. Chénier, sont la cause de tant de malheurs.

En foi de quoi, j’ai signé ou plutôt j’ai fait ma marque, en présence du révérend Messire Guyon, de M. Flavien Lauzon, clerc de St-Viateur, directeur de l’Académie de St-Eustache, et du Docteur Victor Perrault, ce deuxième jour du mois de mai de l’an 1877.

sa

JeAN-BtE. X BÉLANGER.

marque L. J. Guyon, Ptre F. A. E. Lauzon, C. St-V. [ , .

Direct Acad. St-Eustache ^^^"^^^^s. Dr. V. Perrault

Bien que mon père, mes proches et la mijorité des habitants de St-Eustache, aient été des loyaux en 1837, c’est-à-dire les adversaires du citoyen Bélanger, je n’hé- site pas à dire que quand bien même au ;ais-je été moi-