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glaises qui ceinturaient alors l’église et le cimetière ; mais il n’y avait aucun soldat dans le cimetière lorsque je le traversai pour m’enfuîr sur la glace, et le Dr. Chénier a dû être tué par un militaire posté en dehors de la clôture du dit cimetière.

Je déclare en dernier lieu que si j’avais été persécuté comme l’a été la famille Globensky, j’aurais suivi la ligne de conduite du capitaine Globensky qui comman- dait une compagnie de volontaires, et je n’ai rien à lui reprocher aujourd’hui pour la part qu’il a prise aux évé- nements de 1837. D’ailleurs, je n’ai jamais entendu dire que M. Globensky et sa famille étaient les ennemis jurés des patriotes. Ils condamnaient notre rébellion comme je la condamne moi-même aujourd’hui.

En foi de quoi, j’ai signé la présente déclaration, en faisant ma marque, en présence du révérend Messire Colaneri et du Docteur Victor Perrault, le premier de mai 1877.

sa Benjamin x Langlois dit Traversy. marque

A. M. Colaneri, Ptre 7 , ,

Dr. V. PerraulV jt^moins.

Note. — M. Benjamin Langlois, frère du précédent déclarant, est cultivateur et un parfait honnête homme.

Parlerais-je aussi d’un autre patriote qui, en 1837, se fit tout spécialement remarquer par son enthousiasme et son dévouement entier à la cause de la rébellion ? Oui,