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Enfin, je n’hésite pas à dire que je condamne énergi- quement tant nos chefs que la rébellion de 1837, et je ne connais pas un seul de mes anciens compagnons qui ne blâme pas comme moi cette époque de triste mémoire.

Enfin de quoi, j’ai signé la présente déclaration, en faisant ma marque, en présence du révérend Messire Guyon et de Monsieur son vicaire, ce 24 avril 1877.

sa Antoine x Poirier iht Desloges. marque

L. T. Guyon, Ptre., Curé ) ^,

A. M. CoLANERi, Ptre jtemoms.

Note. — M. A. Poirier, homme honnête et considéré, était autrefois un cultivateur très fortuné. Son fils le Docteur, mort très jeune, était marié à la sœur du révé- Rnd Messire Théberge, curé de S t- Augustin.

DÉCLARATION DE FRANÇOIS CABANA.

Je, soussigné, résidant à la Grande Frônière de la pa- rosse St-Eustache, déclare et certifie qu’en 1837 j’étais l’ui des plus chauds et des plus déterminés partisans du géiéral Girod et du Dr. Chénier, son major.

^ certifie aussi que comme caporal je fus un de ceux qui furent choisis par le général Girod pour aller à la ferne du regretté Messire Paquin, afin de le saisir et de l’amener prisonnier au village ; mais comme nous l’avjons pas voulu user de violence envers ce révérend