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"Enfin, je regreftte que M. l’abbë Paquîn n’aît point fait tnention des efforts que nous avons faits, dans cette cir- «constance difficile, pour ramener les gens à une attitude plus modérée et plus sage ; car s’il était nécessaire de faire connaître les coupables, il était bon aussi de men- tionner les noms de ceux qui se sont appliqués à retenir leurs co-paroissiens dans les bornes justes de la légalité et de la sagesse.

}e me hâte d’ajouter qu’il faut pardonner cette conduite à la mémoire de M. Scott, car peu de jours après il a dû expier sa faute par mille persécutions dont il a été l’objet de la part de ses ci-devant amis patriotes.

Bien à vous,

J. L. DE Bellefeuillk.

Les trois lettres de M. de Bellefeuille qui précèdent sont corroborées par les déclarations qui vont suivre. La première a été donnée par M. Paul Boileau, citoyen fort intelligent, qui a toujours pris une part très active à la politique, tant en 1837 qu’aujour- d’hui, et qui est resté ce qu’il était, c’est-à-dire 4in vieux patriote de l’ancienne Toche. MM. Peltier, les Lorimier et autres chefs furent ses hôtes en 1837- Homme considéré, riche cultivateur, occupant les plus hautes charges à St- Joseph du Lac, endroit qui, autre- fois, faisait partie de ia paroisse de St-Eustache où il réside aujourd’hui, il a toujours été jusqu’à nos jours, JQsqu’en 1877, i’ami particulier des libéraux avascés.