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Deux-Montagnes eussent suivi les avis que feu M. Eu- gène Globensky et moi nous avions donnés à nos co- paroissiens de St-Eustache, et auxquels j’ai fait allusion dans la lettre que je vous ai adresse’e ces jours derniers, et s’ils eussent écouté les sages représentations que notre ancien curé, Messire Paquin, leur avait faites très sou- vent, beaucoup de vies humaines n’eussent pas été sacri- fiées et bien d’autres malheurs ne fussent pas arrivés. Ce résultat désastreux aurait pu être évité, si on avait pris les moyens paisibles et constitutionnels pour redres- ser les abus dont on se plaignait.

Voilà les impressions que j’ai toujours eues sur les événements de cette époque de triste mémoire.

Veuillez me croire, cher monsieur, avec la même con- sidération,

Votre dévoué serviteur,

J. L. DE Bellefeuille.

Une troisième lettre de M. de Bellefeuille :

St-Eus’ache, 28 avril i877. C. A. M. Globensky, Ecr. Cher Monsieur,

J’ai lu avec intérêt le petit pamphlet sur les malheu- reux événements arrivés en 1837 dans notre paroisse.

C’est vers la première date de ce pamphlet, c’est-à-dire le 26 de novembre 1837, que je suis parti de St-Eustache pour aller à Nicolet, et j’y suis revenu durant l’hiver sui-