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chait à celui-ci auraient été fondés, nous n’avions aucune organisation militaire à lui opposer. Nous conseillâmes fortement aux assistants de se tenir tranquilles, de ne pas écouter les suggestions perfides de leurs chefb turbulents qui allaient les plonger dans de grands malheurs, mais de prendre plutôt des moyens fermes et constitutionnels pour obtenir paisiblement le redressement de ces griefs.

Sur ces entrefaites, on s’était hâté d’aller informer M. Scott, qui se préparait à partir pour St- Benoît, que nous donnions ces avis qui n’étaient inspirés que par le désir de rendre service à nos co-paroissiens, dans le momeiït suprême de la lutte sanglante qui allait s’engager. Je me rappelle que nos paroles furent assez bien goûtées ; mais M. Scott, en s’adressant aux misérables passions politiques, détruisit bien vite le bon effet apparent de nos tentatives.

Veuillez accepter ces notes, quelque imparfaites qu’elles soient, et me croire, avec considération, Votre dévoué serviteur,

J. L. DE Bellefeuille.

Une autre lettre de J. L. de Bellefeuille, Ecr. :

St-Eustache, 24 mars 1877. C. A. M. Globensky, Ecr. Cher Monsieur,

Vous désirez savoir ce que je pense des malheureux événements de 1837. Je crois qUe si les habitants d’une partie du comté des