Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/187

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 123 —

et les choses de notre rébellion. Je me contenterai de reproduire ce qu’il dit de M. Paquin : "Le révérend M. Paquin est auteur du journal historique des événements arrivés à St-Eustache pendant la rébellion. On doit d’autant plus ajouter foi aux récits de M. Paquin qu’ils sont confirmés par la presse impartiale du temps et que M. Paquin ne cachait pas ses sympathies en faveur de l’insurrection."




REMARQUES



Après avoir compilé et analysé l’histoire de 1837, avec concision et une exactitude scrupuleuse, il me reste à tirer la conclusion la plus logique et la plus impartiale des extraits historiques comme de l’ouvrage et des mémoires inédits de feu Messire Paquin, qui font la base et le soutien de mon essai.

Cette conclusion ne sera pas la mienne, mais bien celle que j’ai eu la prudence d’emprunter aux ouvrages historiques de notre pays, afin d’être conforme aux règles de la logique et aux principes sacrés de la vérité.

Les Canadiens, depuis la conquête du Canada par la Grande Bretagne jusqu’à l’époque des troubles de 1837, ont-ils toujours eu raison de se plaindre du gouvernement colonial et de celui de la métropole ?